Cake papaya banana / Papaye - banane

Come promesso, qualche ricetta esotica / Comme promis, quelques recettes exotiques.

Oggi post bilingue / Aujourd'hui post bilingue  :)

En français d'abord :

C'est une recette que j'ai adaptée à partir de celle-ci, voici mes ingrédients (qui ne manquent pas ici :-D) et doses et temps de cuisson :

- 2 bananes

- 1 demie papaye

- 1/2 gousse de vanille

- 3 oeufs

- 100 gr de beurre

- 60 gr de farine

- 100 gr d'un mélange de sucre et cassonade

- 1 yaourt à la noix de coco (à vrai dire pour cette fois-ci, j'ai employé le "latticello", c'est-à-dire le liquide qui reste quand vous faites votre ricotta maison... eh oui, j'en suis là !)

Battez les jaunes d' oeuf avec le sucre jusqu'à obtention d' une crème mousseuse.  Ajouter le beurre et mélanger encore. Ajouter ensuite la farine, la vanille, le yaourt et fouetter à nouveau.

Pour finir, mettre les fruits coupés en morceaux et dresser dans un moule à cake.
Faire cuire à 170º pendant 40 minutes environ et mettre  un peu au frais avant dégustation.
Le mien ressemble plus à un clafoutis que à un cake car je ne me suis pas encore équipée en moule à cake..

E ora in italiano:

- 2 banane
 - mezza papaya
-  mezzo baccello di vaniglia
- 3 uova
-  1 etto di burro
- 60 gr di farina
-  1 etto di  un misto di zucchero bianco e di canna
- 1 jogurt alla noce di cocco ( a dire il vero questa volta ho utilizzato il latticello restato dalla ricotta fatta in casa.. eh si' , sono ridotta maluccio, ma piuttosto che comperare una ricotta schifida a 5/6 € i 250gr...)

Battere i tuorli con lo zucchero per ottenere una crema schiumosa. Aggiungere il burro e sbattere ancora. Aggiungere poi la farina, la vaniglia, lo jogurt e mescolare
ancora.

Aggiungere la frutta a pezzettini e sistemare in uno stampo per cake. Mettere in forno a 170º e lasciare cuocere per circa 40 minuti. Mettere in frigo e gustare fresco.
Il mio sembra più un clafoutis che un cake perché non ho ancora preso uno stampo per cake..

Ho utilizzato gli albumi per fare delle meringhe, anche se non mi riescono mai bene
 :(

Reportage de Stefano

Ce mercredi matin les enfants n'avaient pas école parce que les maîtresses étaient en "matinée pédagogique", c'est-à-dire en formation.

Dans ce cas, Stefano, à la différence de son frère qui part direct comme une flèche au centre aéré, aime bien rester avec moi. 

Comme le mercredi matin c'est zumba mamie, il était fin prêt pour une séance de choré zumba, histoire de faire chuter l'age moyen du groupe. Mais la prof nous a posé un lapin et nous voilà les mains dans les mains... 

quoi faire ? Mais oui, on va vous faire un petit reportage sur notre maison de quartier, pardi, tellement on vous en a parlé !

Voilà, c'est la maison Artigue que vous voyez là (photographe Sefano) :

Les enfants adorent y aller les mercredis 

après-midi pour retrouver leurs camarades

d'école et jouer au foot, danser, faire de la cuisine, chanter.

Moi, j'y vais comme vous le savez, pour la zumba, mais il y a aussi initiation au yoga, tai chi etc etc...

Les familles peuvent aussi assister à des séances de ciné en plein air (bon, la programmation est un peu bof car ce sont les jeunes qui ont choisi le programme..ça varie de "roi de la glisse" à "crazy kung fu"...), des fêtes de quartier bien sympas... 

 

Et la vue depuis la maison de quartier, qui est celle de tous nos matins, est celle-ci :

Pas mal, non ?

Avant de partir, Stefano tient à prendre en photo une petite plante qui pousse partout ici, c'est sa "préférée plante" :

De l'herbe, vous direz... moi aussi, figurez-vous, la première fois qu'il me l'a montrée. Il m'a cloué le bec en m'expliquant que ça s'appelait "une sensitive" et "normal", parce que "quand tu la touches, elle bouge"... pour les profanes comme moi, c'est la petite plante vert foncé, et elle se referme sur elle même si vous la touchez... vous pouvez imaginer comment un enfant peut rester longtemps dans la cours d'une école y jouer... malines les maîtresses :)

A propos d'école, puisque c'est juste à côté, nous sommes allés la prendre en photo :

Toujours avec la même vue sympa sur la mer et le petit aéroport de Magenta avec ses vols intérieurs pour les îles :

TATA !

Nostalgia... quand tu nous tiens !

Fallait que je parte à l' autre bout du monde pour découvrir le site (culinaire, aujourd'hui on parle cuisine) de cette expatriée... chez moi ! Dans les Pouilles, plus exactement, ah je pense à Sylvie, à Daniela à mes vacances là bas et une petite larme coule !

Bon, bref, on va se consoler en mangeant, allez !

En attendant que je vous concocte quelques recettes calédoniennes (Francesca penso a te),  je vous conseille le site de cette dame expatriée par amour (tiens, ça me dit quelque chose) en Italie.
Elle fait le tour d'Italie en recettes, traditions et anecdotes, c' est une mine d' infos gastronomiques sur le Bel Paese... enfin, tout ça pour vous dire qu' il n' y a pas que des pâtes chez moi ! Mais je sais que vous saviez !

Tata !

L' Italie dans ma cuisine

Se déplacer...chez nous

 Ici pouvoir se rendre d'un point à l'autre de la ville (sans parler de l'île) relève un peu de la folie.

Pas question de te déplacer sans une voiture. Finis les déplacements à pied au travail, à la médiathèque, au marché.... ici soit tu roules en voiture, soit tu ne vas nulle part, ou presque.

LE moyen de transport préféré des calédoniens (mais, paraît-il, des amis nous ont dit, en Polynésie aussi) est  ce MONSTRE :

Le Pick up : de toutes les formes (ouvert / fermé), de toutes les couleurs (je parie qu'il doit y avoir aussi la version Hello Kitty).

La légende dit que des familles entières (pas très riches, comprenez) vivraient dans une seule maison pour pouvoir se cotiser et se payer LE Pick up de rêve à se partager...moi, je les soupçonne de vivre dans le pick up même, puisqu'ils n' en descendent jamais. Ils arrivent devant l'école, ouvrent les fenêtres (clim allumée) et attendent leurs enfants là-dedans... il y a toujours quelqu'un dans un pick up, la preuve en images !

Anyway, priez pour ne pas croiser un de ces monstres (il y en a des géants) avec un mec (ou femme) bourré dedans... ce qui n'est pas gagné....brrr !

Notre rue est comme ça, ça monte des deux côtés :

   Vous pouvez imaginer comment j'ai bien été tentée de m'acheter un de ces monstres pour moultes raisons : la première, primordiale, me défendre, l'instinct d'une louve qui protège ses petits quoi !

La deuxième : je viens de la Plaine du Pô quoi, comme son nom l'indique c'était tout plat là où j'ai appris à conduire... je voulais un moyen facile de locomotion !

Puis, mon côté raisonnable a fonctionné et je me suis dit "mais, non, tu n'as pas besoin de ce truc, ça pollue et tout ça...".
Et franchement, je me suis dit que je n'arriverais même pas aux pédales...ou au volant, au choix.

Alors, nous, on roule comme ça :

Monsieur (et Madame avec, de temps en temps, pour se la jouer "dolce vita", eh eh eh) :

Madame :

Mais bon, comme nous avons pris d'occasion, Madame en est plutôt là maintenant :

On revient aux amours écolos, mais gare aux monstres de la route !

Mais tout n'est pas monstre sur les routes de NC : nous avons retrouvé des camions déguisés en Pimpa, une BD italienne du dessinateur Altan que nous adorons :

Franchement, si même la Pimpa passe tous les jours sous nos fenêtres, nous n'avons plus de raisons d'avoir peur !

TATA





                                                                                                                                                      

Flore de Nouvelle Calédonie

Reportage de Frédéric et Flora.

Frédéric et la fleur d'hibiscus : mon petit Fede tient à m'offrir toute fleur  tombée de cette merveilleuse plante qui donne des énormes fleurs rouges, jaunes, violettes, roses...

La fleur de frangipanier, si parfumée ! Il parait qu'en Polynésie les femmes la portent sur l'oreille droite ou gauche pour indiquer leur situation sentimentale (ouf, sans le savoir j'ai choisi la bonne oreille la première fois que j'en ai porté une !)

A gauche et ici au centre Tjibaou (du grandiose Renzo Piano, ces italiens  sont vraiment partout) L'ARBRE de NC, le pin colonnaire, qui peut atteindre les 50m. Dans la culture mélanesienne , le pin est symbole de l'homme et il est planté autour de la case du chef pour montrer son pouvoir, tandis que le palmier (ci-dessous) symbolise la femme

Le très beau flamboyant : il parait qu' on arrive à en faire pousser en Italie et en Corse... 

Ben...rien de spécial, juste un ficus, pour que Monique T. ait encore plus la pression avec mon Benjamin !

Et l' arbre qui nous a le plus impressionnés avec Fede , le banian.
D' abord, sa forme défie notre logique : les racines vont de haut en bas, nous n' en avions jamais vu...pour de vrai.
Sa légende : il semblerait justement, que quand un vieux est proche de mourir, on lui donne à manger la sève du faux manguier (toxique) et on l' assoie près des racines du banian qui vont l' aider à rentrer dans le monde des morts pour devenir.... un tricot rayé ! D' où le deuxième nom donné au tricot, "le vieux", et le respect qu' on lui doit :-)...enfin, vous me direz, fallait pas toute cette histoire pour savoir qu' il faut garder nos distances, mais avouez le, les mythes ont toujours du charme !

TATA 

Zumba mamie... Yeah !

Finalement Sandra n' a pas frappé comme elle menaçait de faire.

J' ai donc pu reprendre ma vie tranquille et presque de Desperate Housewife très vite et me mettre, comme je l' avais prévu,  à la Zumba !

J' avais résisté en métropole (sans franchement pas trop de mal) à cette mode qui avait embarqué bien de copines et élèves pour finalement y succomber ici...

Et bien, j' avais des souvenirs de récits de salles bondées de jeunes filles et femmes sautillant et dansant et transpirant dans la bonne humeur.

A ma maison de quartier (parce que, vous l'aurez compris, c' est devenu the place to be de notre famille !)... bon je disais, à ma maison de quartier nous sommes à tout casser 8 ou 9 par séance, nous avons comme public les 3 garçons looser du quartier qui viennent mater la prof et surtout... mes camarades du cours sont principalement des mamies ! Du jamais vu la mamie Zumba !

Bon, ça reste rigolo quand même et ce ne sera que 10 séances. . .

Je reste dans le fond plus yoga que zumba, mais comme une amie le dit si joliment " n' attendons rien de la vie, c' est la meilleure manière d'être heureux"

ça sent le cyclone

ça y est ? déjà notre premier cyclone ???

Donc celui là est comme mon ancien chat : c'est un garçon, un cyclone, mais porte un nom d'une fille, Sandra.
C'est connu, les forces de la nature ont l'âme femme.

Bon, bon... alors, je suis bête et disciplinée et suis à la lettre les instructions du Haut Commissariat.
Je fais des provisions comme ma grand-mère pendant la guerre (et même après elle avait gardé l'habitude, "on ne sait jamais"... deviendrai-je ainsi après quelques cyclones de trop ?) : des boîtes de conserve, eau, bougies, piles et scotch... et oui, si l'alerte continue, ce soir on va faire de notre maison un gros carton de déménagement tout en espérant que le vent ne l'emporte pas !

Mais bon, tout ça c'est franchement risible, je me demande bien, comment diable vont faire les gens dans les tribus ? Ceux dans les bidonvilles sont déjà pris en charge par des centres d'accueil, mais, eux ?

Si jamais Sandra frappe pour de bon, j'aurais peut-être moyen de vous raconter....

TATA

Journée droits de la femme made in Nouméa

La journée des droits de la femme ici c'était hier.

Je ne faisais normalement rien pour cette journée si ce n'était publier un article sur le site de mon lycée et lire le bêtisier des cadeaux commerciaux les plus humiliants proposés aux femmes ce jour-là.
Et bien ici, chômage oblige, j'ai été embarquée par ma maison de quartier dans un spectacle un peu chelou appelé femmes enchantées.
Cela se passait à la maison de l'amicale vietnamienne et nous étions censées nous reproduire dans un spectacle liant sensibilisation aux thèmes traditionnels de la journée de la femme (qui, ici, devenait souvent "la journée des mamans" dans la bouche de certaines mamies que je cotoie :-D) au thème... de l'environnement !
ce qui donnait à peu près cela :

Notre prestation  consistant à chanter "over the rainbow" déguisées dans une robe mission cousue par nous-mêmes et une coiffe style charleston (!) faite par nous aussi, a été plus que nulle, mais j'ai bien rigolé, je me suis fait des copines et copains :

L'ambiance était vraiment à la fête et quand on m'a dit "Lève toi et danse pour accueillir Galliano" j'ai cru que John himself venait nous rendre visite...bon je me préparais quand même à un peu d'agitation et tout ça, connaissant ses antécédents, mais ça valait le coup !
En fait c'était juste l'adjoint au maire, avec qui j'ai quand même joué à Jacques a dit :

Et la soirée s'est terminée avec des danses déchaînées, des calédoniennes que je ne connaissais pas, mais aussi du Grease, Ai se eu te pego, AC-DC et tout ça tout ça quoi !

TATA !

Nouvelle Calédonie : nouvelle vie ?

bien sûr ces photos font rêver eh eh eh ! et c'est vrai que jusqu'à là l'accueil des gens, les paysages et nos petits w-e en famille sont à la hauteur des attentes ; mais bien sûr il y a aussi les petits tracas du quotidien.... les difficultés de l'installation, les paperasses et la difficulté surtout pour moi de trouver un nouveau travail..le marché est difficile, et pour ce qui est de l'EdNat, et bien, comment dire, ils manquent cruellement de profs, mais comme je suis en congé de mise en disponibilité, hors de question de me donner des heures (alors que j'ai déjà eu des propositions des collèges ou autres écoles....) ; ils préfèrent verser une aide familiale à Blaise,  et ils ne sont pas du tout gênés si je partirai bosser dans le privé... cherchez l'erreur !

Mais peut-être qu'il est juste question de temps et patience, je continuerai, en attendant à marcher sur l'Anse Vata et faire mes salutations au soleil devant la mer....