vendredi 25 novembre 2011

Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

Quand on parle de violences faites aux femmes, on pense bien sûr tout de suite aux plus horribles, les violences physiques par exemple.
Mais, depuis son enfance, une femme doit se battre au quotidien contre toute forme de violence, même la plus petite et insidieuse. Ainsi elle est très souvent appelée à renvoyer une certaine image d’elle-même à la société (petite fille sage, jeune fille belle et maigre, jeune femme dynamique au travail et mère parfaite, puis femme mûre, mais bien dans sa peau et qui assume son âge etc...).
Elle subit aussi des choix imposés, ou pour certaines, auto-imposés par "coutume". Petit exemple anodin (ou presque), en théorie, une femme mariée peut garder son nom de jeune fille, dans la pratique, tout le monde (surtout les institutions ou organismes avec qui elle aura affaire) l’appellera avec le nom de son mari, même si elle a fait le choix de s’en passer. Essayez d’avoir une carte de groupe sanguin tout en étant mariée et voulant garder votre nom de jeune fille (ce que la loi française vous permet) : on vous traitera d’extra-terrestre et on vous fera croire que c’est impossible ! Dites que vous êtes mariée et présentez vous avec votre nom de jeune fille : beaucoup vous corrigeront en vous appelant avec le nom de votre mari, d’autres diront qu’il s’agit alors de votre "ami", d’autres encore vous appelleront "Mademoiselle" (mais ça, c’est un autre débat !). Pire, une fois le mari décédé, la pauvre dame qui tenait à son nom de naissance, sera appelée avec le prénom et le nom de son mari, donnant lieu à des mélanges assez drôles, du genre Mme Jacques Dupont. Comme si elle ne pouvait pas exister avec son propre nom qui lui a été donné il y a très longtemps maintenant....
Mais ce ne sont que des anecdotes...En cette journée de lutte contre toutes les violences aux femmes, j’aurais envie de vous proposer la lecture d’un magazine qui depuis environ deux ans se bat contre le machisme ambiant :

CAUSETTE, plus féminine du cerveau que du capiton


L’humiliation faite à une femme est-elle le mètre étalon du pouvoir des maîtres étalons ?

Tout le monde l’a vu celui-ci, cherchant des parades et tentant de sauver son image, faisant la roue avec une moue de victime. C’était dans l’émission Confessions intimes qui a, le jour de la (presque) interview de DSK, remplacé le JT de TF1. L’impertinence de la chaîne résidait, peutêtre, dans le choix du calendrier : la Fédération française d’équitation fêtait, ce 18 septembre, la Journée du cheval. « Plus de 1 500 sites en France vous accueillent pour aller à la rencontre des chevaux et des poneys. » Bon, on a été mieux servis en poneys usés qu’en charmants étalons... Manque de classe, mais quelle longévité ! Et si ces vieux canassons narcissiques ont la peau dure, c’est parce qu’ils sont les seuls à se voir beaux dans le miroir. L’autre n’apparaît pas dans leur champ de vision. Là est la perversion (page 47). Alors, du haras au harem, il n’y a eu qu’un pas pour Silvio Berlusconi, 75 ans aux fraises, fier comme un cheval de trait lorsqu’il explique : « Je m’en suis fait seulement huit parce que je n’en pouvais plus », sur les « onze » qui faisaient la queue « devant la porte » de sa chambre. Elles avaient ordre de s’habiller « avec des vêtements ajustés, de profonds décolletés, des minijupes très courtes et surtout ni bas ni talons hauts ». Pas de talons parce que le Cavaliere, insatiable cavalier, est de petite taille. Petit poney un jour, petit jockey toujours. On ressent quoi – même si c’est bien payé – quand on n’a pas 20 ans et qu’on attend son tour pour aller se coucher sous un vieil équidé en sueur ? Qui veut voler votre jeunesse, votre avenir et votre beauté parce que lui n’en a plus. Nous voici donc, encore, malmenées, maltraitées sur le Sofitel de la toute-puissance masculine. Des hommes ou de leurs lois : des assauts des puissants poneys au sort de ces gamines qui croupissent dans les prisons américaines pour avoir fait une fausse couche (page 10) en passant par ces Coréennes prostituées par le Japon auprès de ses troupes pour « éviter les viols » pendant la guerre de Corée (page 40), l’indécence est encore partout, mais partout des montées de fièvre consument les peuples. Rebelles, Indigné-E-s, Anonymous, Pirates allemands… et la SlutWalk1 qui fait le tour du monde pour dénoncer les clichés liés au sexisme, au viol et la culpabilisation des victimes.
Une autre bonne nouvelle : début septembre, une souris a réussi à clouer au sol, à elle seule, et pendant quarante-huit heures, un Boeing 757 de Nepal Airlines à l’aéroport de Hongkong. Les 133 passagers avaient été débarqués après que le rongeur avait surgi d’un carton de boissons. De petits bouts de pénis mal employés défont des empires. De petits êtres aux dents bien aiguisées paralysent des géants.
Causette, édito octobre 2011

samedi 1 octobre 2011

Yoga

Le portail du Yoga

Une discipline que je conseille à tout le monde. Je la pratique depuis deux ans, au début c'était une recherche de solution pour mes migraines et puis je me suis rendu compte que le yoga est bien plus que cela, sur le plan physique bien sûr, mais aussi pour les bienfaits sur l'esprit et le mental....c'est ma source d'énergie et de détente hebdomadaire !